La Maschinengewehr 42 allemande, plus connue sous son code de nomenclature « MG42 » Elle est considérée comme l’une des meilleures mitrailleuses de la Seconde Guerre mondiale. Les premières armes arrivent dans les unités au cours de l’année 1942. Elle est largement utilisée par l’infanterie de la Wehrmacht pendant la deuxième moitié de la Seconde Guerre mondiale et ses dérivés modernes comme la « MG3 », la « M53 » ou la « MG42/59 », chambrés en 7,62 OTAN, sont encore en service dans de nombreux pays et ses dérivés modernes comme la « MG3 », la « M53 » ou la « MG42/59 », chambrés en 7,62 OTAN, sont encore en service dans de nombreux pays.
Sa cadence de tir constitue l’une de ses caractéristiques les plus appréciées, de 1 200 au début de sa fabrication à 1 500 coups par minute (munition spéciale) au milieu de l’année 1944. Elle rend les différentes détonations indiscernables pour l’oreille humaine et le bruit de son tir ressemblait à une déchirure dans du tissu (Les Alliés la surnomment d’ailleurs « Hitler’s buzzsaw » — « scie circulaire d’Hitler » en français — en raison du son si caractéristique qu’elle produisait). Elle est aussi moins sensible à la poussière et plus légère avec 11,6 kg en configuration bipied. Sa cadence de tir provoque un échauffement rapide (il était recommandé de changer le canon tous les 200 à 400 coups idéalement) du canon dont l’échange est réalisable en 6 à 10 secondes, et deux ou trois canons sont fournis avec chaque arme, garantissant une cadence de tir pratique assez élevée. La « MG42 » peut être montée aussi bien sur les trépieds destinés à la « MG34 » que sur le nouveau modèle dessiné spécialement pour elle, le « Lafette 42 », pesant 20,5 kg. La MG42 n’est cependant pas utilisée en tant que mitrailleuse de caisse ou coaxiale pour les blindés allemands ; les concepteurs des premiers châssis et tourelles avaient prevu d’accueillir une MG34 et ne convenait pas aux dimensions de la MG42. De plus, l’entretien des MG34 pouvaient se faire moins difficilement que la MG42 dans des milieux exigus, ce qui explique le maintien de l’utilisation des modèles MG34 dans les chars.
L’armée allemande lance la conception de la « MG42 » pour pallier le principal défaut de la mitrailleuse MG34 », qui bien que très efficace et polyvalente, a un coût de fabrication trop élevé pour une nation en guerre, et exige beaucoup de matériaux et de main d’œuvre spécialisée car elle comporte un nombre important de pièces requérant un usinage de précision. Metall und Lackierwarenfabrik Johannes Grossfuss AG, spécialiste du métal embouti, est chargée du développement de la nouvelle arme en 1939. Le principe du court recul du canon, déjà en vigueur sur la « MG34 », est conservé avec un réducteur de recul faisant aussi office de cache-flamme en bout de canon. Mais le mécanisme de verrouillage de la culasse est repensé en utilisant le brevet, no US2089671 du , du Polonais Edward Stecke (Panstwowe Wytwornie Uzbrojenia). Il utilise deux galets situés dans la tête de culasse poussés contre le canon pour verrouiller l’ensemble. Durant le recul, ils sont resserrés, séparant le canon et culasse. Le chargeur d’assaut de son prédécesseur et sa fixation sont abandonnés pour simplifier l’ensemble.L’armée allemande lance la conception de la « MG42 » pour pallier le principal défaut de la mitrailleuse MG34 », qui bien que très efficace et polyvalente, a un coût de fabrication trop élevé pour une nation en guerre, et exige beaucoup de matériaux et de main d’œuvre spécialisée car elle comporte un nombre important de pièces requérant un usinage de précision. Metall und Lackierwarenfabrik Johannes Grossfuss AG, spécialiste du métal embouti, est chargée du développement de la nouvelle arme en 1939. Le principe du court recul du canon, déjà en vigueur sur la « MG34 », est conservé avec un réducteur de recul faisant aussi office de cache-flamme en bout de canon. Mais le mécanisme de verrouillage de la culasse est repensé en utilisant le brevet, no US2089671 du , du Polonais Edward Stecke (Panstwowe Wytwornie Uzbrojenia). Il utilise deux galets situés dans la tête de culasse poussés contre le canon pour verrouiller l’ensemble. Durant le recul, ils sont resserrés, séparant le canon et culasse. Le chargeur d’assaut de son prédécesseur et sa fixation sont abandonnés pour simplifier l’ensemble.
Présentation | |
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Pays | Troisième Reich |
Type | Mitrailleuse |
Munitions | 7,92 mm x 57 (7,92 mm Mauser) |
Période d’utilisation | à partir de 1942 |
Production | Environ 393 000 jusqu’en 1945 |
Poids et dimensions | |
Masse (non chargé) | 11,5 kg sur bipied – 18 kg sur trépied léger antiaérien – 32 kg sur trépied d’infanterie |
Longueur(s) | 1 230 mm |
Longueur du canon | 530 mm |
Caractéristiques techniques | |
Mode d’action | Court recul du canon |
Cadence de tir | 1 200 coups/min |
Vitesse initiale | 750 m/s (selon munition) |
Capacité | Bandes de 50 et 250 cartouches |